lundi 11 mars 2013

Le clone de "Prince Vaillant"



Le clone de "Prince Vaillant"

Prince Vaillant est un bande dessinée crée par le dessinateur canadien Harold Foster et publiée aux Etats Unis dans les années trente.
L’originalité de cette œuvre c’est sa facture classique à l’ancienne. Les phylactères sont absents faisant place à un simple texte placé au dessus de l’illustration.
Le héros est un prince de Thulé en exil avec sa famille et ses proches apès avoir été chassé de son trône par des ennemis.
En errance sur les côtes anglaises, il reçoit une initiation pour devenir chevalier de la Table Ronde. Mythe largement évoqué dans l’imaginaire médiéval et exploité jusqu’à nos jours.
A défaut d’être des mystiques à la quête du Graal aux services du Roi Arthur, les chevaliers de « la Table ronde » sont une association de mercenaires et d’aventuriers, plus ou moins nobles ayant pour dessein la conquête des richesses de l’Orient sous l’alibi de la protection des lieux saints de la chrétienté.
A rappeler que cette religion est bien apparue dans cette région et non à Thulé comme l’affirment ces prétendus chrétiens.
Prince Vaillant avait un avatar nommé « Robert de Traina » de la série « l'Epée Brisée » paraissant  dans la BD Petit Format « Oliver » lui-même un avatar de « Robin des Bois » anglais.
L’Epée brisée, BD au graphisme très soigné dans un style proche de Hal Foster, contait des aventures qui se passaient en mer méditerranée.
Le héros-avatar « Robert de Traina » est un normand. Armé d’une épée brisée, il  passe son temps à être aux prises avec des orientaux, pachas et émirs qui ne peuvent êtres que des turques.
Il est souvent emprisonné par ceux-ci mais curieusement ils le trouvent  sympathique et loyal.
Il force l’admiration de ses ennemis qui ne lui refusent rien.

L’aventure flash de ce sympathique chevalier honnête et loyal, qui a bercé mon adolescence et à qui je dois beaucoup graphiquement s’est arrêté au 12ème épisode d’Oliver N° 42, le juin 1960.
kada 






























lundi 18 février 2013

Le Mystère du «Vaisseau Fantôme»

C’était bien avant l’arrivée de la revue consacré Blek portant le nom éponyme.
Dans les années 60, une matinée, en attendant la maîtresse un camarade d’école plus âgé que moi me commentait un épisode de Blek que nous appelions KIWI du nom de la revue dont il occupait les pages.
C’était un album qui contenait trois numéros et l’épisode en question relatait l’histoire d’un vaisseau hanté par un fantôme, allusion au «Hollandais volant ».
Cette légende est dû aux prouesses d’un Capitaine de marine d'une Compagnie Orientale hollandaise, qui à la fin du XVIIème siècle, effectuait des allées retour en un temps record entre son pays la Hollande et l’île de Java.
A cette époque la Hollande actuelle s’appelait « les Provinces Unies », elles venaient de s’affranchir du joug espagnol et devenaient un puissant empire colonial.
Cette appellation est pur fantasme de marins rivaux d’autres nations qui se ruaient tous à la conquête des épices d’Orient.
Beaucoup de romans et de films ont abordé ce thème.
Plus proche de nous, le film «Pirates des Caraïbes».
Je vois que vous êtes déjà en train de faire défiler les frasques peoplesques de Johnny Depp et sa rupture avec Vanessa Paradis.
Revenons à notre ami Blek dans les années 60.
Avec le temps, j’ai réussi à avoir ce fameux album dont il me restait un des trois fascicules, épisode du «Vaisseau Fantôme».
Il est tellement passé de main en main, d’achat en troc qu’il s’est usé. Ses premières pages perdues à jamais.
Il débute donc à la page 13.
Cette histoire de fantômes était percutante d’autant plus que dans ces années là, les films SF de série B étaient en pleine expansion : Tarentula, Le Loup Garou, Frankenstein, La Momie et surtout La Machine à Explorer le Temps 1ère version.
Pour les moins chanceux, qui ne pouvaient aller au Cinéma, il y avait la version Photos-Roman. Une sorte de BD en photos tirée du film à l’affiche.
Cette astuce contournait la loi d’interdiction pour les mineurs et offrait ainsi à ceux-ci l’accès à l’interdit.
Une maison d’édition italienne «SELECTION BOZZESI» offrait ces ouvrages dans les collections: STAR CINE (AVENTURE, VAILLANCE, BRAVOURE et COSMOS.) Ces quatre titres contenaient le genre de films correspondants.

Star Ciné Aventures pour les westerns, Bravoure pour les films de guerre, etc…

Dans un prochain article, je vous ferai un petit tour, si vous le voulez bien, dans ma culture série B version SELECTION BOZZESI.

Pour la route, des scanns du « VAISSEAU FANTOME » paru dans un Album KIWI dont je ne me souviens ni du numéro ni de l’année exacte.


Page 13 retouchée

Pages 14-15

Pages 14-15 retouchées


 Pages 16-17 retouchées


Pages 18-19 retouchées
 

Pages 20-21 retouchées


Pages 22-23 retouchées

 Pages 24-25 retouchées


 Pages 26-27 retouchées


 Pages 28-29 retouchées


 Pages 30-31 retouchées


 Pages 32-33 retouchées


 Pages 34-35 retouchées


 Pages 34-36 retouchées


 Pages 37-38 retouchées



 Pages 39-40 retouchées


 Pages 41-42 retouchées


 Dernière vignette (à suivre).

vendredi 8 février 2013

Quand Blek s'appelait Kiwi

QUAND "Blek le Roc"S'APPELAIT "KIWI"

A partir de 1962,  certains marocains, dits "d’origine algérienne", alléchés par les promesses du FLN, nouveau maître du pays naissant, décidèrent de rentrer en Algérie.
A noter que beaucoup de marocains dits "de souche" se sont découvert une soudaine "algérianité".
La plupart de ces nouveaux "citoyens algériens", déçus, feront demi tour avant même de défaire leurs valises, retrouvant ainsi leurs maisons et récupérant leurs biens. 
Personne ne leur en a voulu, considérant que c’était une opportunité comme une autre pour améliorer leur condition de vie.
On en arrivait même à avoir de la compassion pour eux.
Toutefois, cet événement historique pour l’Afrique du Nord et la France, fut une aubaine pour moi et une détermination sur ce que j'allais faire plus tard.
Mes voisins en partance pour l’Algérie m'ont légué  leurs bandes dessinées de l’époque : Kiwi, Rodéo, Pépito, Tartine, Hondo, Davy Crockett, Kit Carson, Hopalong Cassidy, Black Boy, Tex Tone, Oliver, Zembla, Akim, Tarou, Audax  et j’en passe.
Un vrai trésor.
Mais revenons à Blek le Roc ce héros révolutionnaire luttant pour l’indépendance de l'Amérique, défenseur de la veuve et de l'orphelin.
Il a été créé en 1954 par le trio "EsseGesse", composé de Giovanni Sinchetto, Dario Guzzon et Pietro Sartoris, scénaristes, dessinateurs et bulleurs (lettreurs de bulles) de leur état.
Blek vit le jour d'abord en N & B publié par les éditions Lug le 10 septembre 1955 dans la revue de petit format KIWI du nom d’un volatile de New Zeland dessiné par Jean Cézard.
Les plus jeunes d’entre nous, appelaient le héros Blek "KIWI" du titre de la BD.
Plus grave encore, les moins lettrés faisaient analogie avec une marque de cirage utilisant un kiwi comme logo.
Ce n’est qu’en 1963 avec la parution en couleur de «Blek du N°1» (éditions Lug, 13 x18 cm) dédié à juste titre à notre ami et grand frère, casseur de tuniques rouges, que la confusion avec ce satané volatile australien s’est envolé.
Je me rappelle encore, cette matinée de l’année 1963. La nouvelle s’est répandue dans la cour de l’école:
Blek existe !
Nous nous regroupions autour d’un camarade qui avait la chance d’être le premier à acquérir le numéro 1, dédié à notre héros mythique.
La "une" de couverture représentait Blek avec Roddy dans les bras fuyant un incendie.
Le titre «Blek» était bien en évidence.

La boite de cirage KIWI et le personnage vedette de la revue du même nom dessiné par Jean Cézard.
 
De KIWI à Blek, la longue marche.